Anna Dumitriu, la styliste aux bactéries

Le monde de la mode et du stylisme est un arène où les tendances changent au cours des jours. Pour être pratiquement reconnu dans le monde de la mode, un styliste doit se démarquer de ses homologues. Pari gagné pour Anna Dumitriu, une styliste originale et insolite que l’on ne pourrait sûrement pas rater. Ses créations sont en effet assez inattendues puisqu’elles sont fabriquées à partir de souches de bactéries.

Des tissus et vêtements infectés

Les bactéries évoluent constamment autour de nous, dans notre vie de tous les jours. Certaines d’entre elles sont bénéfiques pour notre corps tandis que d’autres sont mortelles et peuvent le détruire. L’objectif principal d’Anna Dumitriu est en fait de montrer les rapports permanents entre les hommes et les bactéries en général. Passionnée par la science, cette artiste pas comme les autres a alors décidé d’utiliser les bactéries les plus meurtrières en les incorporant dans ses réalisations, telle que la bactérie de la tuberculose ou encore celle des staphylocoques dorés…

Toutefois, ses œuvres ne sont aucunement dangereuses puisque les souches utilisées sont tout d’abord stérilisées avant d’être insérées dans le tissu servant à former les vêtements. Anna Dumitriu travaille en collaboration avec des scientifiques et d’autres artistes afin de pouvoir créer ces vêtements, robes ou couvertures, imprégnés de virus, tout aussi originaux que surprenants.

Anna Dumitriu a le talent de combiner science et art

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Qui aurait imaginé que la science et l’art pourraient être combinés et donner des résultats aussi étonnants ? Cette artiste audacieuse nous prouve que tout est possible et dédramatise quelque peu les rapports que les hommes entretiennent avec les bactéries malsaines.

Bref, avec ses créations originales, Anna Dumitriu confirme que tout comme les vêtements, les bactéries font partie de notre quotidien. Les couvertures taillées dans du tissu rempli de staphylocoques dorés ou les robes telle que la VRSA Dress entre autres, montrent notamment l’évolution de ces microbes, de la souche la moins dangereuse à la plus résistante.


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